DICTIONNAIRE Larousse Monstre : 1. Êtres vivant présentant une mal formation importante. La tératologie l’étudie
DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE Monstre : Le monstre symbolise le gardien d’un trésor, comme le trésor de l’immortalité par exemple, c’est-à-dire l’ensemble des difficultés à vaincre, des obstacles à surmonter, pour accéder enfin à ce trésor, matériel, biologique ou spirituel. Le monstre est là pour provoquer à l’effort, à la domination de la peur, à l’héroïsme. En tant que gardien du trésor, le monstre est aussi signal du sacré. On pourrait dire : là où est le monstre, là est le trésor. Rares les lieux sacrés à l’entér desquels ne soit pas posté un monstre : dragon, naja, boa, tigre, grifffon, etc. L’arbre de vie est sous la surveillance des griffons ; files pommes d’or des Hespérides sous celle du dragon, ainsi que la toison d’or de Colchide ; le cratère de Dionysos sous celle des serpents ; tous les trésors de diamants et de perles, de la terre et des océans, sont gardés par des monstres. Toutes les voies de la richesse, de la gloire, de la connaissance, du salut, de l’immortalité sont préservée. On ne s’en empare que par un acte héroïque. Le monstre tué, qu’il soit extérieur ou qu’il soit intérieur à nous-mêmes, l’accès au trésor est ouvert. Le trésor caché est de nature morale et spirituelle. Ce trésor caché et mérité, par l’effort qu’engendre sa découverte, est le symbole de la vie intérieure et les monstres qui le gardent ne sont autres que des aspects de nous-mêmes.
DICTIONNAIRE LE ROBERT Monstre : n.m. vient par emprunt (V. 1120) du latin monstrum, dérivé de monere « faire penser, attirer l’attention sur », d’où « avertir » ( : moniteur, montrer, monument, prémonition). Montrum est un terme du vocabulaire religieux désignant un prodige avertissant de la volonté des dieux, un signe divin à déchiffrer. Par la suite, il est appliqué à un objet de caractère exceptionnel ou à un être surnaturel. À basse époque, il se dit par hyperbole d’un homme (monstrum hominis) et d’une femme (monstrum mulieris) dans un langage de comédie ; dans la langue religieuse, il concerne spécialement les démons. puis « action monstrueuse, criminelle » (1541, Clavin) « chose prodigieuse, incroyable « (1580) et, par hyperbole, « chose mal ordonée, mal faite » (1690), dans une optique classsique d’ordre préétabli. Le mot témoigne également d’une apréciation morale (1223), en parlant d’un païen (sens propre au moyen âge) et d’un être repoussant, dans la locution un monstre de (1562, ( … ) Son emploi antiphrastique comme terme affectueuux date de XVIIIe S. (1727), époque où l’on commence à dire d’une chose c’est un monstre ! au sens de « c’est adorable ! » (1779). L’emploi adjectivé du mot à valeur intensive, pour « énorme, immense » dans l’usage familier, n’est pas attesté avant 1841. Montrueux a pour premier sens « qui a les caractéristiques d’un monstre », en parlant d’un animal (1563, monstrueuse baleine) et d’un monstre biologique (1575, monstrueux enfants). Depuis 1540, il est également employé avec un sens voisin de prodigieux, extraordinaire.
DICTIONNAIRE ANALOGIQUE Monstre : Êtres fantastiques – Être présentant une conformation anormale -
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